Cette plante médicinale possède, donc, de très nombreuses applications tant dans le traitement de maladies infectieuses graves que pour une utilisation quotidienne : elle est en effet répulsive, digestive, cicatrisante, antipyrétique, anticancéreuse, antifongique, antioxydante, anti-inflammatoire, antiparasitaire et même abortive.
Propriétés et vertus
L’utilisation médicinale de l’Artemisia annua a été bien établie dans la pharmacopée Chinoise, depuis 168 avant notre ère, et a obtenu une place importante parmi les thérapies à base de plantes. De nombreuses études récentes révèlent également les actions biologiques de l’Artémisia pour guérir diverses maladies. C’est une source importante en phytoconstituants actifs et plus particulièrement l’une de quelques sources en artémisinine et de nombreuses recherches se concentrent même sur ses effets anticancéreux et antiviraux : notamment pour la lutte contre le VIH.
Selon certains auteurs, Artémis est la déesse la plus réputée de la Grèce. Dans l’une de ses formes originelles, elle est une déesse de l’agriculture en Arcadie et elle y devient aussi la déesse de la vie sauvage et de la chasse. Son frère jumeau est Apollon. Artémis est vierge et liée à nul homme : sa mission est de protéger les femmes et la vie sauvage.
Artémis est la déesse des païens et la Mère des sorcières. Artémis est la femme sauvage qui court avec les loups, elle est la déesse de la Lune, elle est la Mère de toutes les créatures, elle est la chasseresse, elle est la sage-femme, elle est celle qui guérit par les plantes. Cela pourrait sembler une incohérence qu’elle soit la déesse de la vie tout autant que de la mort.
Mais Artémis est une déesse/shamane : c’est elle qui confère à Chiron, le Centaure — un thérapeute et enseignant réputé — le coffre de médecine contenant les espèces d’Armoises médicinales et magiques. Et tout shaman qui sait guérir, sait occire.
Extrait de « Artemisia : Déesse des Païens et Mère des Sorcières » du blog Xochipelli.fr
Le choix de l’Artemisia annua Un symbole de guérison L’Artémisia, en plus d’être une plante médicinale très puissante, est un symbole sous bien des aspects. Un symbole de guérison, de par sa foultitude de vertus thérapeutiques, mais également un symbole de trahison, de par l’immense scandale des traitements “modernes” inefficaces, dangereux et extrêmement onéreux imposés par le Cartel pharmaceutique et par l’Organisation des Menteurs de la Santé. Ces derniers tentent, depuis des décennies, de déposséder les populations de leurs médecines traditionnelles trop efficaces et pas assez rentables. Car une médecine qui soigne, est par définition, une médecine non rentable… Toujours interdite dans de nombreux pays sous sa forme médicinale, elle symbolise également la résistance incarnée par l’association depuis des années. Et ce fut lorsque Xochi, alias Dominique Guillet, fondateur de Kokopelli – présentement très impliqué dans l’écriture et la traduction d’essais afférents aux plantes médicinales ainsi que dans l’élaboration de préparation thérapeutiques – décida de consacrer trois semaines à la rédaction de deux dossiers sur l’Artémisia que nous prîmes réellement conscience de l’ampleur du sujet. Nous avons, donc, d’un côté, les résultats obtenus — non pas seulement contre le paludisme, mais également dans le traitement de nombreuses maladies infectieuses et même de cancers — grâce à l’utilisation, plusieurs fois millénaire, de cette espèce sous diverse formes et, de l’autre, le Cartel pharmaceutique, toujours plus puissant et ravageur, distribuant sans répit ses médicaments-poisons accompagnés de l’habituelle propagande mensongère.
D’autres acteurs, comme la Maison de l’Artémisia*, luttent déjà, depuis quelques années, contre la main-mise des pharmaco-criminels sur le “Malaria-Business”. L’action de Kokopelli vise à soutenir ces dynamiques de terrain qui sont bien souvent salutaires dans les zones fortement impaludées, à savoir en Asie mais surtout en Afrique, là où l’OMS avoue son impuissance et là où les molécules de synthèse, très onéreuses, n’ont pour seul effet que de ruiner encore plus, sur le plan de la santé et de la survie quotidienne, leurs populations déjà extrêmement pauvres et affaiblies sur le plan immunitaire… Cette redécouverte des médecines traditionnelles, combattue par l’Industrie au même titre que les semences libres et reproductibles, est donc un pas de plus vers l’autonomie et l’autodétermination des Peuples.
Depuis des millénaires, les villageois chinois l’utilisent même, contre les moustiques, l’Artemisia annua en fumigation !
Lutte contre le Paludisme : en curatif ou en préventif C’est à la suite des ravages du paludisme dans les rangs de soldats Viêt-cong que Mao Tse Tung a mis en route en 1967, en pleine révolution culturelle, un programme secret de recherche sur le traitement du paludisme, fondé sur l’étude des traitements de la médecine traditionnelle chinoise.
L’Académie de Médecine Traditionnelle Chinoise a confié cette recherche à l’un de ses membres, Tu Youyou, jeune pharmacienne, dont le nom est resté totalement ignoré jusque récemment, qui fût à l’origine de la découverte “officielle” de l’efficacité de l’artémisinine contre la malaria. Ce n’est que 9 ans plus tard, en 1981, que l’artémisinine devient connue dans le monde entier lors du IV° congrès du Groupe de travail scientifique sur la chimiothérapie du paludisme.
Elle suscite l’intérêt des grandes firmes pharmaceutiques qui se mettent à fabriquer des dérivés semi-synthétiques (entre autres, à base de levure chimérique qui n’ont plus le moindre lien avec l’artémisinine “naturelle”) et déploient sur le marché, en 1986, les premiers médicaments qui n’ont eu de révolutionnaire que leur coût.
C’est cette artémisinine qui va focaliser toutes les attentions, les actions, les finances et très rapidement les résistances, car les parasites mutent et s’adaptent instantanément à la monothérapie à base d’artémisinine relayant les traitements au rang de mauvaise blague…
En 2002, l’OMS incite ainsi à l’utilisation de molécules synthétiques combinées : Artemisinin-based Combination Therapy (ACT). Les ACT sont aujourd’hui encore les seuls traitements médicamenteux recommandés par l’institution pour lutter contre le paludisme, malgré un prix très couteux, alors qu’il touche principalement des populations pauvres qui ne peuvent pas se permettre d’acheter ces traitements, d’une efficacité toute relative, auprès du cartel pharmaceutique.
Une étude publiée en avril 2017 par une équipe internationale menée par Pamela Weathers a triomphalement annoncé la guérison de 18 patients soignés avec des tablettes de plantes sèches d’Artemisia annua, correspondant à une dose quotidienne de 50 mg d’artémisinine. Ces 18 patients Congolais ne pouvaient plus être soignés par la médecine conventionnelle de par la résistance du parasite aux remèdes ACT.
Pamella Weathers conclut, de toutes ces découvertes et succès, que c’est la multitude de molécules présentes dans les feuilles sèches d’Artemisia annua qui dynamise l’absorption de l’artémisinine par le flux sanguin mais, également, qui amplifie son activité antipaludique et explique la difficulté de Plasmodium falciparum, le parasite responsable de la maladie, à créer une résistance contre cette plante.
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