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Photo du rédacteurOlivier RENAUD

Le con-fine-ment


L’histoire d’une Humeur couronnée d’un esprit limité ou la mutation de l'homo sapiens...


Pour une fois que le monde entier a la même problématique à gérer et surtout en même temps : on va pas se priver de l’idée magnifique que cela puisse apporter un nouvel état de conscience, non ?


Que nous apprends réellement cette période de confinement sur nous-même ? Cette situation nous ouvre les yeux sur ce que nous refusons de voir depuis trop longtemps. Le virus nous offre la chance de transformer un certain nombre de facteur de croissance. Tout le monde l’a souhaité intimement et bien voilà que cela se concrétise. Maintenant à chacun de nous de jouer.


 

Depuis mi-mars, nous restons bloqués dans nos habitats respectifs. Nous avons l’opportunité de vivre côte à côte. De côtoyer au quotidien nos famille, conjoint, frères et soeurs, aïeux et/ou enfants. Le confinement invite aussi à l’opposé, d’autres personnes à vivre séparé de leur famille. Alors on voit enfin “Comment ça se passe de vivre ensemble ou non ?”.



De plus, il y a les gens qui se retrouvent seuls chez eux. Certains le vivent déjà habituellement, d’autres le subissent de plein fouet.

Est ce que cette solitude, nous fait réfléchir sur nos relations sociales ?


Nous nous voulons écolos ou pas du tout. Nous tentons chaque jour d’imposer nos choix pour sauver la planète. J’entends souvent dire que cette période de confinement fait du bien à la terre. Oui certainement, mais entre nous, la planète, même si on la considère comme une entité à part entière, peut singulièrement évoluer sans oxygène. Ce qui n’est pas le cas de la race humaine. Finalement, c’est à nous que nous rendons service en priorité, en nous confinant dans nos maisons. Peut-être une envie inconsciente commune de respirer autrement ?

Nous voulons vivre de plus en plus de liens sociaux fictifs. Nous sentons bien que cela est chronophage. Alors voici une expérience exacerbée d'échanges sociaux virtuels. Tous les échanges physiques sont arrêtés, ralentis et/ou protégés.

C’est réellement ce que nous voulons ?



Nous ne supportons plus notre travail parce que nous avons l’impression d’être un esclave ? Le travail s’arrête et nous avons tout le temps de comprendre si c’est vraiment cela que nous voulons réellement. A l’opposé, nous sommes les seuls à travailler comme des forçats alors que la majorité est en arrêt, pendant cette période. Raisons de plus de s'interroger sur nos réelles motivations professionnelles.


Nous avons toujours eu la vocation de préserver la santé d’autrui. Seulement notre travail consiste à contrôler uniquement la maladie d’autrui. Aujourd’hui justement la maladie prend le dessus sur cette santé bafouée, qui n’a plus de valeur à nos yeux.

Sommes nous prêt à continuer de nourrir encore et encore le business de la maladie ?



Nous rageons chaque jour sur les conséquences du commerce international à outrance. La perte de nos emplois, de nos compétences, de nos savoirs faire et de nos valeurs. Nous essayons tant bien que mal de juguler cette hémorragie. Le commerce s’arrête, pour nous permettre de voir enfin ce qui pêche dans notre manière de concevoir nos achats au quotidien.

De quoi avons nous réellement besoin pendant cette période ? Souhaitons nous revenir à l’essentiel ?


Nous vivons dans la peur du passé qui n’est plus et du futur qui n’est pas encore. Nous aimons échafauder des plans qui engorgent notre esprit et nous emprisonnent sous l’influence de notre égo. Nous recevons alors plus de temps, par cette expérience, pour vivre l’instant présent. Seul et unique temps où tout se passe. Pourquoi ne pas en profiter ?



L’être humain fait du mieux qu’il peut, c’est inscrit dans ses gènes, même si cela semble bizarre pour certains. Nous vivons toutes situations avec une teinte émotionnelle qui nous est propre. Personne ne peut ressentir la même chose que nous. Alors au lieu de s’acharner sur ce que devrait faire ou non l’autre, je vous invite sincèrement à vous poser les bonnes questions sur ce que vous souhaitez apporter maintenant.


Peut-être que tout ceci est un avant goût de changements encore plus costauds ? Qui sait ?


Olivier Renaud


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